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Les fonctions physiologiques du chien

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La physiologie est l’étude du fonctionnement normal de l’organisme. Ce dernier dispose de nombreux organes, chacun de ceux-ci assurant une ou plusieurs fonctions essentielles à la vie. De la reproduction à la digestion, en passant par la vision ou l’olfaction, nombreuses sont les fonctions physiologiques dont la compréhension permet d’assurer au chien un meilleur environnement de vie, mais surtout de mettre en place les éléments préventifs qui feront que le « physiologique » n’évoluera pas vers le « pathologique ».

Image par Chiemsee2024 de Pixabay

La reproduction

Sans fonction de reproduction, toute survie d’espèce est bien évidemment impossible. Ce domaine est de plus fondamental à connaître et à comprendre pour les éleveurs canins, car il conditionne directement la réussite de leur métier. L’espèce canine présente de nombreuses particularités dans sa fonction de reproduction, qui sont abordées ici sous un angle simplifié :

Anatomie génitale chez le chien : une exploration visuelle

L’anatomie génitale du chien, tant chez le mâle que chez la femelle, présente des spécificités adaptées à la reproduction. Comprendre cette anatomie est essentiel pour mieux appréhender les cycles de reproduction, les comportements associés et les éventuels problèmes de santé.

Anatomie génitale de la chienne

  • Ovaires: Petites glandes situées dans la cavité abdominale, produisant les ovules et les hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone).
  • Trompes de Fallope: Conduits reliant les ovaires à l’utérus, lieu de la fécondation.
  • Utérus: Organe musculeux creux où se développent les fœtus. Il se divise en deux cornes utérines.
  • Col de l’utérus: Partie étroite de l’utérus qui s’ouvre dans le vagin.
  • Vagin: Conduit musculo-membraneux reliant le col de l’utérus à la vulve.
  • Vulve: Partie externe des organes génitaux, visible extérieurement.

Anatomie génitale du chien mâle

  • Testicules: Glandes situées dans le scrotum, produisant les spermatozoïdes et les hormones sexuelles (testostérone).
  • Épididyme: Tube enroulé sur le testicule où les spermatozoïdes mûrissent.
  • Canaux déférents: Conduits qui transportent les spermatozoïdes de l’épididyme à l’urètre.
  • Prostate: Glande qui produit une partie du liquide séminal.
  • Vésicules séminales: Produisent une partie du liquide séminal.
  • Pénis: Organe de la copulation, composé du corps du pénis et du gland. Le gland présente une particularité chez le chien : le bulbe glandulaire qui se gonfle lors de l’érection et provoque un « accrochage » pendant l’accouplement.

Fonctionnement du système reproducteur

  • Cycle œstral: Chez la chienne, le cycle œstral est divisé en plusieurs phases (proœstrus, œstrus, métoestrus, anœstrus) pendant lesquelles se produisent des modifications hormonales et comportementales.
  • Accouplement: L’accouplement chez le chien est caractérisé par un « accrochage » dû au gonflement du bulbe glandulaire du pénis.
  • Gestation: Si la fécondation a lieu, la chienne est gestante pendant environ 63 jours.
  • Parturition: La mise bas se déroule généralement sans intervention humaine.

Importance de connaître l’anatomie génitale

Comprendre l’anatomie génitale du chien est essentiel pour :

  • Identifier les problèmes de santé: Infections, tumeurs, malformations…
  • Interpréter les comportements: Chaleurs, troubles de la miction…
  • Prendre des décisions éclairées: Stérilisation, castration, choix de la reproduction…

La puberté chez le chien

La puberté chez le chien, souvent associée à l’adolescence, marque le passage de l’état de chiot à celui d’adulte sexuellement mature. Cette période est caractérisée par des transformations physiques et comportementales importantes.

Quand commence la puberté chez le chien ?

L’âge auquel un chien atteint la puberté varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment :

  • La race: Les petites races atteignent généralement la maturité sexuelle plus tôt que les grandes races.
  • La taille: Les chiens de petite taille sont généralement plus précoces.
  • La nutrition: Une alimentation équilibrée peut influencer le développement sexuel.

En général, la puberté commence entre 6 et 12 mois. Cependant, certaines races peuvent atteindre la maturité sexuelle plus tôt ou plus tard.

Quels sont les signes de la puberté chez le chien ?

Les signes de la puberté peuvent varier d’un chien à l’autre, mais voici les plus courants :

  • Chez les chiennes:
    • Chaleurs: C’est le signe le plus évident. La chienne saigne, sa vulve gonfle et elle devient très attirante pour les mâles.
    • Modifications comportementales: Elle peut devenir plus agressive, plus câline ou plus indépendante.
  • Chez les mâles:
    • Augmentation de l’activité sexuelle: Le chien peut montrer un intérêt accru pour les autres chiens, essayer de monter sur des objets ou des personnes.
    • Modifications comportementales: Il peut devenir plus dominant, plus territorial ou plus indépendant.

Les conséquences de la puberté

La puberté est une période de grands changements pour le chien et son maître. Elle peut être source de frustrations et de difficultés :

  • Fuites: Le chien peut tenter de s’échapper pour trouver des partenaires.
  • Marquage urinaire: Les mâles marquent leur territoire de manière plus fréquente.
  • Agressivité: Les comportements agressifs peuvent augmenter, notamment envers les autres chiens.
  • Têtûté: Le chien peut devenir moins obéissant et plus difficile à éduquer.

Comment gérer la puberté de son chien ?

Pour traverser cette période avec sérénité, quelques conseils sont utiles :

  • Stérilisation ou castration: C’est une solution définitive pour éviter les chaleurs, les portées non désirées et certains comportements problématiques.
  • Éducation renforcée: Renforcez les ordres de base et proposez des activités stimulantes pour canaliser son énergie.
  • Patience et compréhension: La puberté est une phase normale du développement. Soyez patient et compréhensif.
  • Consultation vétérinaire: N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire pour obtenir des conseils personnalisés.

En résumé, la puberté chez le chien est une période de grands changements qui nécessite une attention particulière de la part du maître. En étant bien préparé et en adoptant les bonnes attitudes, vous pourrez aider votre chien à traverser cette étape avec succès.

Les chaleurs de la chienne

Les chaleurs, ou œstrus, chez la chienne sont une période physiologique naturelle pendant laquelle elle est fertile et susceptible de se reproduire. C’est un cycle hormonal qui se répète généralement deux fois par an, mais la fréquence peut varier d’une chienne à l’autre.

Les signes des chaleurs

Il est important de savoir reconnaître les signes des chaleurs pour prendre les mesures nécessaires :

  • Saignements vulvaires: Ce signe est souvent le premier et le plus évident. Les pertes sanguines peuvent varier en quantité et en couleur.
  • Gonflement de la vulve: La vulve devient plus volumineuse et rosée.
  • Modifications comportementales: La chienne peut devenir plus affectueuse, plus agressive, ou au contraire plus distante. Elle peut chercher à attirer l’attention des mâles et être plus active.
  • Léchage fréquent de la zone génitale.

Les phases des chaleurs

Le cycle œstral de la chienne se déroule en plusieurs phases :

  • Proœstrus: Phase préparatoire, avec apparition des premiers signes de chaleurs.
  • Œstrus: Phase de fécondité maximale, où la chienne accepte les montages.
  • Métoestrus: Phase post-ovulatoire, avec diminution des signes de chaleurs.
  • Anœstrus: Phase de repos sexuel.

Durée des chaleurs

La durée des chaleurs varie d’une chienne à l’autre, mais elle est en moyenne de 3 semaines.

Les conséquences de ne pas faire stériliser sa chienne

Si une chienne n’est pas stérilisée, elle pourra avoir des portées successives tout au long de sa vie. Cela peut entraîner :

  • Des portées non désirées.
  • Des risques pour la santé de la chienne: tumeurs mammaires, infections utérines…
  • Des comportements indésirables: fugues, agressivité…

Que faire pendant les chaleurs ?

  • Surveiller votre chienne: Évitez de la laisser seule dans un jardin non clôturé pour prévenir les fugues et les accouplements non désirés.
  • Limiter les contacts avec d’autres chiens: Pour éviter les bagarres et les accouplements.
  • Utiliser des protections hygiéniques: Pour limiter les taches sur les meubles et les sols.
  • Consulter votre vétérinaire: Pour discuter des options de contraception et de stérilisation.

En résumé, les chaleurs sont une étape importante dans la vie d’une chienne. Il est essentiel de connaître les signes, les conséquences et les solutions pour assurer le bien-être de votre animal.

La gestation

La gestation chez la chienne, ou grossesse, est une période cruciale qui s’étend de la fécondation à la naissance des chiots. C’est une période de grands changements physiologiques et comportementaux pour la future maman.

Durée de la gestation

La durée moyenne de gestation chez la chienne est d’environ 63 jours, soit un peu plus de deux mois. Cependant, cette durée peut varier légèrement en fonction de la race, de la taille de la portée et d’autres facteurs individuels.

Signes de la gestation

Il peut être difficile de détecter immédiatement une grossesse chez la chienne, surtout en début de gestation. Cependant, certains signes peuvent apparaître progressivement :

  • Modifications comportementales: La chienne peut devenir plus calme, plus câline ou au contraire plus irritable. Elle peut également avoir moins d’appétit ou, au contraire, un appétit accru.
  • Modifications physiques:
    • Gonflement du ventre: Progressivement, le ventre de la chienne va s’arrondir.
    • Développement des mamelles: Les mamelles vont grossir et se colorer.
    • Augmentation de la température corporelle: Pendant les premières semaines de gestation, la température corporelle de la chienne peut légèrement augmenter.

Suivi vétérinaire pendant la gestation

Il est essentiel de consulter un vétérinaire dès que vous suspectez une grossesse chez votre chienne. Le vétérinaire pourra :

  • Confirmer la grossesse: Par une palpation abdominale ou une échographie.
  • Établir un suivi régulier: Des examens réguliers permettront de surveiller la santé de la chienne et le développement des fœtus.
  • Préparer à la mise bas: Le vétérinaire vous donnera des conseils pour préparer la mise bas et pourra vous indiquer les signes annonciateurs.

La mise bas

La mise bas, ou parturition, est un moment crucial. Les signes annonciateurs peuvent être :

  • Nervosité: La chienne peut chercher un endroit calme et isolé pour mettre bas.
  • Perte d’appétit.
  • Baisse de température.
  • Contractions utérines.

Il est important de laisser la chienne mettre bas dans un endroit calme et sécurisé. Si vous avez le moindre doute ou si la mise bas se complique, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire.

Les soins après la mise bas

Après la mise bas, il est essentiel de :

  • S’assurer que tous les chiots ont bien tété.
  • Surveiller la mère et les chiots: Assurez-vous qu’ils sont en bonne santé et qu’ils ont tout ce dont ils ont besoin.
  • Consulter le vétérinaire: Un examen de contrôle est recommandé quelques jours après la mise bas.

En résumé, la gestation chez la chienne est une période délicate qui nécessite une attention particulière. Un suivi vétérinaire régulier est indispensable pour assurer le bien-être de la future mère et de ses chiots.

Article connexe : La morphologie du chien

Image par JackieLou DL de Pixabay

L’appareil locomoteur du chien

Le squelette est la charpente du chien. C’est un assemblage d’os organisés entre eux au moyen d’articulations. Celles-ci sont de différents types selon le degré d’amplitude permis entre deux os : certaines sont totalement fixes (os du crâne), d’autres permettent des mouvements dans les trois dimensions (articulation entre le crâne et la colonne vertébrale). La mobilité du squelette est garantie par des muscles striés qui s’insèrent par des tendons sur des os différents, leur contraction impliquant des mouvements des structures osseuses les unes par rapport aux autres comme pour les mouvements de flexion et d’extension.

Le squelette et les os

Le squelette du chien est une merveille d’ingénierie biologique, conçu pour lui permettre de marcher, courir, sauter, nager et accomplir une multitude de tâches. Il est à la fois robuste et flexible, offrant une base solide à tous les muscles et organes du corps.

Structure générale du squelette canin

Le squelette du chien peut être divisé en plusieurs parties principales :

  • Le crâne: Il abrite le cerveau et les organes des sens. Sa forme varie considérablement selon les races.
  • La colonne vertébrale: Elle se compose de vertèbres cervicales, thoraciques, lombaires, sacrées et caudales. Elle offre souplesse et soutien.
  • Le thorax: Formé par les côtes et le sternum, il protège les organes internes comme le cœur et les poumons.
  • Les membres antérieurs: Composés de l’omoplate, de l’humérus, du radius, du cubitus, du carpe, du métacarpe et des phalanges.
  • Les membres postérieurs: Composés du bassin, du fémur, de la rotule, du tibia, du péroné, du tarse, du métatarse et des phalanges.

Les fonctions du squelette

Le squelette du chien remplit plusieurs fonctions essentielles :

  • Support: Il donne au corps sa forme et le maintient debout.
  • Protection: Il protège les organes internes fragiles comme le cerveau, le cœur et les poumons.
  • Locomotion: Il permet au chien de se déplacer, de courir, de sauter et de nager.
  • Production de cellules sanguines: La moelle osseuse, située à l’intérieur des os, produit les cellules sanguines.
  • Stockage de minéraux: Les os servent de réservoir pour le calcium et le phosphore.

Les particularités du squelette canin

Le squelette du chien présente certaines particularités qui le distinguent de celui d’autres animaux :

  • Les pattes: Les pattes du chien sont conçues pour la course et la vitesse. Elles sont plus longues et plus fines que celles des humains, ce qui leur permet de couvrir de grandes distances rapidement.
  • La colonne vertébrale: La colonne vertébrale du chien est très flexible, ce qui lui permet d’effectuer des mouvements complexes et de se faufiler dans des espaces étroits.
  • Le bassin: Le bassin du chien est plus étroit que celui de l’homme, ce qui lui permet de courir plus vite.

Les problèmes osseux courants chez le chien

Comme tous les êtres vivants, les chiens peuvent souffrir de problèmes osseux. Les plus courants sont :

  • La dysplasie de la hanche: Une malformation de l’articulation de la hanche qui peut entraîner de l’arthrose.
  • L’arthrose: Une dégénérescence du cartilage articulaire qui provoque des douleurs et une raideur.
  • Les fractures: Elles peuvent être causées par un traumatisme ou une maladie osseuse.

Conclusion

Le squelette du chien est une structure complexe et fascinante, adaptée à un mode de vie actif et polyvalent. Comprendre son fonctionnement est essentiel pour assurer le bien-être de nos compagnons à quatre pattes.

Les articulations et les muscles

Les articulations et les muscles constituent l’appareil locomoteur du chien, lui permettant de se déplacer, de jouer, de chasser et d’interagir avec son environnement. Cet ensemble complexe fonctionne de manière harmonieuse pour assurer une grande mobilité et une agilité remarquable.

Les articulations : les points de jonction

Les articulations sont les zones où deux os se rencontrent. Elles permettent aux os de bouger les uns par rapport aux autres. Chez le chien, on retrouve différents types d’articulations :

  • Articulations synoviales: Ce sont les articulations les plus mobiles, recouvertes de cartilage et lubrifiées par un liquide synovial. Elles permettent une grande amplitude de mouvement. On les trouve au niveau des épaules, des coudes, des genoux et des hanches.
  • Articulations fibreuses: Ces articulations sont peu mobiles et reliées par du tissu conjonctif fibreux. On les trouve au niveau du crâne et du bassin.
  • Articulations cartilagineuses: Ces articulations sont semi-mobiles et reliées par du cartilage. On les trouve au niveau des vertèbres.

Les muscles : les moteurs du mouvement

Les muscles sont des tissus contractiles qui, en se contractant et en se relâchant, permettent le mouvement des os autour des articulations. Les muscles du chien sont attachés aux os par des tendons. On distingue deux types de muscles :

  • Les muscles striés: Ce sont les muscles que l’on contrôle volontairement. Ils sont responsables des mouvements de locomotion et des expressions faciales.
  • Les muscles lisses: Ces muscles sont involontaires et contrôlent les mouvements des organes internes (cœur, estomac, intestins).

Le fonctionnement du système locomoteur

Le système locomoteur du chien fonctionne grâce à une coordination complexe entre les os, les articulations, les muscles, les tendons et les ligaments. Lorsqu’un muscle se contracte, il tire sur le tendon qui est attaché à un os, ce qui entraîne un mouvement de l’articulation.

Les problèmes courants du système locomoteur

Le système locomoteur du chien peut être affecté par diverses pathologies :

  • L’arthrose: Une usure du cartilage articulaire qui entraîne des douleurs et une raideur.
  • La dysplasie de la hanche: Une malformation de l’articulation de la hanche qui peut conduire à l’arthrose précoce.
  • Les luxations: Un déplacement d’un os par rapport à un autre.
  • Les entorses: Une distension ou une déchirure d’un ligament.
  • Les tendinites: Une inflammation d’un tendon.

Comment préserver la santé articulaire et musculaire de votre chien ?

Pour maintenir la santé articulaire et musculaire de votre chien, il est important de :

  • Lui fournir une alimentation équilibrée: Une alimentation riche en protéines, en acides gras essentiels et en antioxydants est essentielle pour la santé des articulations et des muscles.
  • L’aider à maintenir un poids santé: L’obésité exerce une pression excessive sur les articulations.
  • Lui proposer une activité physique régulière: Des promenades régulières et des jeux adaptés à sa race et à son âge sont essentiels pour maintenir ses muscles en forme et ses articulations souples.
  • Consulter régulièrement votre vétérinaire: Des examens réguliers permettront de détecter d’éventuels problèmes de santé au plus tôt.

En conclusion, le système locomoteur du chien est une merveille de la nature. En comprenant son fonctionnement et en prenant soin de votre animal, vous lui permettrez de profiter pleinement de sa vie.

Les fonctions physiologiques du chien. Image générée avec l’IA.

Les allures du chien

On désigne par allure les différentes phases du travail mécanique effectué par les membres de l’animal sous l’effet des contractions musculaires, qui permettent à celui ci de se mouvoir. Il existe plusieurs allures principales différenciées par la façon et la chronologie selon laquelle se déplacent les membres : le pas, le trot, le galop et le saut.

Les allures marchées

Le pas : C’est une allure marché à 4 temps au cours de laquelle le corps est toujours en contact avec le sol. Elle est symétrique et basculante, c’est à dire que l’avant et l’arrière s’élèvent et s’abaissent alternativement. On parle encore d’allure diagonale car les appuis s’y succèdent diagonalement.

Les membres passent successivement par la phase de soutien antérieure gauche… postérieure droit… antérieur droit… postérieur gauche. Le pas est une allure dans laquelle le corps ondule latéralement avec bascule régulière du bassin à chaque engagement des postérieurs. Quant à la tête, elle suit le mouvement des épaules produit par l’engagement des antérieurs. Quand le chien est bien construit et qu’il peut marcher librement, sa marche est régulière et harmonieuse. Les postérieurs se posent dans les empreintes des intérieurs.

L’amble : Allure souvent acquise par dressage, elle peut cependant être naturelle, notamment chez certaines races de chiens comme par exemple le Bobtail. C’est une allure latérale marchée à 2 temps dans laquelle les 2 membres d’un même côté se déplacent simultanément (bipède latéral). C’est une allure de rapidité moyenne entre le trot et le pas. Elle est moins fatigante que le trop, c’est pourquoi certains chiens l’adoptent d’instinct lorsqu’ils commencent à s’épuiser dans un trot excessif.

Les allures sautées

Le trot : C’est une allure naturelle sautée à 2 temps au cours de laquelle les bipèdes diagonaux (antérieur gauche – postérieur droit et antérieur droit – postérieur gauche) se lèvent et se pose en même temps. Le trot peut être normal, raccourci ou allongé selon la vitesse que l’on impose à l’animal. Au cours du trot, la ligne supérieure du chien (tête, encolure ,dos ) est tendue et horizontale et il ne doit pas y avoir de déplacements verticaux ou latéraux d’une région par rapport à une autre. Cette allure est celle que retiendra de préférence un juge pour évaluer la construction d’un chien.

Le galop : Allure rapide, sautée, basculante et dissymétrique à 3 temps. L’animal galope à gauche ou à droite selon l’ordre dans lequel il engage ses membres. Par exemple, pour le galop à gauche, la succession des appuis se fait de la manière suivante: « postérieur gauche, diagonale gauche (antérieur gauche + postérieur droit), antérieur droit ».

Au cours du déroulement de cette séquence, l’animal se trouve alternativement en suspension avec appui sur le seul postérieur gauche puis en appui sur le seul antérieur droit.

Pendant un court instant aucun membre ne touchera le sol ! Dans le cas d’un galop très rapide (galop de course), on parvient à un galop allongé particulier à 4 temps. Le galop, allure rapide, ne permet pas à un juge de pouvoir aussi sûrement qu’au cours du trop apprécier la qualité de construction d’un chien.

Image par Radosław Zmudziński de Pixabay

La peau

La peau, au sens large, représente la limite entre l’organisme et le milieu extérieur. Elle inclut 2 structures : la peau au sens strict c’est à dire une structure kératinisée et ses annexes (poils, glandes diverses).

La peau a une structure kératinisée

On compte 3 étages dans l’épaisseur de la peau :

  • L’épiderme se compose :
    • d’une couche basale faite de cellules en division et de cellules produisant de la mélanine (pigments responsables de la couleur de la peau).
    • d’une couche claire (2 à 3 couches cellulaires) très épaisses au niveau de la truffe et des coussinets. Il s’agit de cellules issues des divisions précédentes et de macrophages responsables du nettoyage des éléments intrus.
    • d’une couche granuleuse où les cellules s’aplatissent.
    • d’une couche cornée faite de cellules très aplaties n’ayant plus de noyau, qui contiennent beaucoup de kératine.
    • d’une couche superficielle où les cellules desquament.
  • Le derme séparé de la structure précédente par une lame basale et qui représente une couche épaisse de la peau: 1,3 mm sur le dos jusqu’à 2,5 mm pour les coussinet. Il contient des fibres élastiques et du collagène assurant élasticité et résistance de la peau.
  • L’hypoderme forme la couche la plus profonde, riche en adipocytes (cellules graisseuses).

Seul le derme et l’hypoderme sont vascularisés et innervés, réceptionnant ainsi les informations venant de l’extérieur mais aussi de l’Intérieur.

Les différents rôles de la peau

  • La peau a tout d’abord un rôle de barrière : elle s’oppose à la sortie de certains éléments comme l’eau, les ions et les macromolécules. À l’inverse, l’entrée d’eau, de certaines molécules et des bactéries dans l’organisme n’est pas possible. Les cellules de l’épiderme peuvent toutefois se gorger d’eau et, dans un tel cas, laisser pénétrer quelques molécules. Ce système est valorisé lors de la mise en place de pansements humides. Cependant, la barrière est aussi mécanique, offrant ainsi un rôle de protection face aux agressions telles que les infrarouges (intervention des couches superficielles), les ultraviolets (par les poils et la pigmentation) et les agents biologiques.
  • La peau est également un rôle d’échangeur par ses sécrétions, que sont la sueur et le sébum. La sueur est produite par les glandes apocrines et exocrines, ces dernières sont situées exclusivement sur la truffe et les coussinets plantaires. Chez le chien, cette sécrétion semble assurer uniquement le refroidissement local cutané. Soulignons donc bien ici que le chien ne transpire qu’au niveau de sa truffe et de ses espaces interdigités. Le sébum est quant à lui produit par les glandes sébacées au niveau des follicules pileux, servant de protection contre les bactéries en les détruisant.

Ces échanges se manifestent aussi par des absorptions de médicaments ou de toxiques tels que l’alcool par exemple, mais aussi les vitamines liposolubles, les hormones sexuelles, etc.

Enfin, des échanges thermiques sont possibles avec des transferts de calories lors des changements de température.

  • Un rôle métabolique : La peau intervient dans le stockage de graisse grâce aux adipocytes de l’hypoderme, mais aussi en très faible proportion dans la synthèse de la vitamine D3 par l’action des ultraviolets sur les couches superficielles.
  • Un rôle sensoriel par les terminaisons nerveuses situées dans le derme et l’hypoderme. La peau peut informer l’organisme de la température de la pression d’une douleur ou encore du contact avec un objet.

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